mercredi 25 mai 2011

Même les mécanismes de la mitose prouvent l'évènement central du Pléonasme Pan-Hylique

Marge n’avait pas froid aux yeux. Comme il faisait 142° F à l’ombre, ses yeux pissaient continuellement des larmes qui s’évaporaient au contact de l’air ambiant. Imaginez-vous au soleil.

Les friandises estivales ayant fondu sous la canicule laissaient des traces moites au fond des paquets visant leur distribution (heureusement pour nous, l’éventualité avait été prévu : les paquets furent dument plastifiés avant de quitter l’usine). L’indice du pollen était sans contredit montré du doigt. « Ça beurre jaune » commenta-t-elle, avec un air de dégoût à peine dissimulé sous son maquillage à la mode. Quoi qu’il en soit, les lézardes que cachait son fond de teint se masquaient adéquatement, si ce n’était de la douleur sourde qui accompagnait ses larmoiements.
Le grand jour était arrivé. Enfin Big Ben, la Tour Eiffel, le Haut-Kœnigsbourg et la bière bavaroise de Hongrie seraient siennes. Sans compter le palace des milles-et-une-nuits que serait le refuge «Sainte-Marie-Des-Batignolles» à l’Est de MontMartre. Londres était une ville merveilleuse et ses économies des vingt dernières années lui seraient suffisantes pour en profiter à fond. Maintenant qu’elle émergeait du Cessna immatriculé 12-18-815 qui assurait la liaison quotidienne avec le Congo, il serait temps de s’enquérir auprès du jeune porter adossé au mur fabriqué d’anciens bidons d’essence (séparant la civilisation de la savane) et de lui demander de haler un double-decker à destination de la Gare de Paddington.

D'autres messages suivront.

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